jeudi 29 décembre 2011

Comme ça c'est fait!

Il y a environ 2 mois, ma petite Merguez était tombée sur la route après s'être emmélée les pattes avec son frangin dans une course endiablée. Résultat: une lèvre supérieure gonflée, des égratignures et des croûtes un peu partout autour du nez et de la bouche...et surtout la gencive bien bleu-violacé et une incisive qui bougeait de façon inquiétante. Bref, un petit tour chez le dentiste était de rigueur pour une radio de vérification et des conseils de soins à apporter à la dentition de notre agité du bocal.
La radio n'avait rien montré d'affolant, le dentiste nous ayant juste prévenu que sa dent risquait de devenir grisâtre. Il a juste fini par dire à Merguez: "Bon tu fais ce que tu veux avec tes dents de lait mais après faudra vraiment faire attention..."
Ah, ben je crois qu'il a bien suivi son conseil...il a fait ce qu'il voulait avec ses dents de lait....

Hier, en faisant énergiquement de la trottinette (la nouvelle "avec Que 2 roues" apportée par le Père Noël), avec papi, Merguez est de nouveau tombé...fur les dents...
Et il a fallu tout mon self-contrôle d'émotions pour ne pas le prendre dans mes bras à mon arrivée et pleurer toutes mes larmes quand j'ai vu sa bouille toute abîmée...les lèvres enflées, le nez rapé et ...la dent sur la table dans une petite boite...


Ouaip, la dent.
La dent enière avec sa racine.
Et donc un trou dans la dentition de ma Merguez!
Je me suis fait immédiatement une mini séance d'auto-gestion émotionnelle du genre "il va bien, tout va bien". Pas question de montrer le déchirement que cela me procurait. Un déchirement maternelle dira-t-on.
Notre premier réflexe a été de téléphoner à notre dentiste qui bien sûr était en vacances cette semaine. Bon d'accord, elle a le droit mais pas aujourd'hui...mais nous avons quand même eu un dentiste de garde qui nous a dit:
- " Oh mais à 4 ans et demi, ça arrive souvent, c'est pas grave,
- Ah....(Mais qu'est ce que je m'en fiche que ça arrive souvent aux enfants, là, c'est mon gosse dont je te parle et les autres, j'm'en fiiiiiiiiiiiiiiche!!! Mon fils, ma beauté (en toute objectivité bien sûr) est défiguré et vous me dîtes que ce n'est pas grave?????)
- De toutes façons, elle allait tomber dans un an environ....."
- Ah...Un an?? Un an sans dent???

- La dent entière est tombée?
- Ah, oui bien entière, je l'ai dans la main avec sa racine (c'est dommage, j'ai déjà travaillé la dentition avec mes élèves, j'aurais pu leur montrer une vraie dent!)
- Bon, il n'y a rien à faire de toutes façons.
- Ah.........mais y'a un trou dans sa gencive quand même.
- Mais c'est pas grave, ça va se reboucher tout seul.
- Ah...(Et vous ne me le prenez pas en urgence pour remettre sa dent, elle est en bon état encore. J'ai vu à la télé qu'on pouvait la recoller...)
- Vous l'emènerez juste chez son dentiste pour qu'il fasse une radio...
- Ah, ....bon ben merci. Au revoir. (Bouhhhhhhh, un mouchoir s'il vous plait, bouhhhhhhh, mon poussin.......)

Non, sans déconner, qu'est ce que c'est dur de devoir faire face à ce qui arrive à ses enfants, quand on dit que ça prend aux tripes, ce n'est pas qu'une image.
Et puis, j'ai bien senti les regards de super-papa qui me faisaient comprendre sans me le dire que je devrais peut-être consulter un psy...

Mais la raison a quand même pris le dessus en me disant que ce n'était vraiment pas grave, que c'était juste de l'esthétique et qu'on en rigolerait d'ici peu...

dimanche 27 novembre 2011

Du Changement

En aménageant dans notre maison, on peut dire que nous avons posé les valises: pas besoin de faire le moindre travaux, la maison avait été refaite 3 ans avant notre arrivée. Mais bien sûr, nous sommes un peu capricieux et nous avons voulu mettre notre "touch'", histoire de nous sentir bien et vraiment chez nous.
J'entends encore mon père dire : " Il n'y a rien à faire dans cette maison et pourtant ils veulent déjà faire des travaux..." Mais comme un papa (surtout le mien), ne peut rien refuser à sa fille, il s'est vite retrouver en tenue de bricoleur, comme beau-papa aussi d'ailleurs! Rmmm, rmmm, en fait, sans leur aide, on aurait certainement été moins capricieux...
Bref, oui, j'avoue que nous sommes un peu casse-bonbon mais on en regette pas...

C'est comme ça, que nous avons fait "sauter" la cheminée qui prenait beaucoup de place pour la taille de notre salon. Et voici le poële qui a pris sa place...



dimanche 13 novembre 2011

Des Conséquences Imprévues.

Du côté de chez nous, chaque année se déroule le festival du film pour enfants. Un festival avec des séances en quantité et de nombreux films de qualité à voir à partir de 3 ans. Pour une fois que des dessins animés adaptés sont proposés, on saute sur l'occasion. C'est comme ça, que nos lardons en sont dejà à leur 3ème festival. Cette année, on avait donc selectionné 3 films: "Le rêve de Galiléo", "Cheburaska et ses amis" (sélections de courts métrages), et "Emilie Jolie". Les 2 premiers ont été bien apprécié, Chipolata et Merguez semblaient ravis de leurs séances et ont dit à la sortie un rapide et concis "c'était bien", ils ont donné 2-3 détails sur le film au retour à la maison mais rien de plus.

Super-papa étant en vacances pour la séance d' "Emilie Jolie", ce serait une sortie ENTRE HOMMES. Ouahhhhh...
A leur retour en fin d'après-midi, mes lardons commencent à me raconter des passages du dessin animé. Ben dis donc, on dirait bien que le film leur a plu! Mais Super-papa m'apprend discrètement qu'il avait bien fait d'emmener les doudous: Merguez a passé les 3/4 du film sur ses genoux et Chipolata tremblait de temps en temps.
La sorcière faisait peur.
Ah. Tant que ça?
Oui.
Bon. Bon. Bon. Et merde.
Une petite angoisse a commencé à monter en moi. Pourquoi? Et bien parce que mes saucisses sont comment dirais-je? Un peu sensibles? Trouillards? Froussards? Ouais, c'est ça, froussards cinématographiquement parlant.
Il faut dire qu'ils m'ont déjà fait le coup de hurler devant un... BABAR.
Il y a quelques mois, j'avais voulu faire la maman-gâteau en achetant un DVD Babar. Ah, ben j'aurais du me retenir un peu plus...Et oui, dans le premier épisode, un facochère poursuit les jumeaux Babar. Ce fût le drame. Pleurs, cris et autres supplications pour que j'arrête la télé ont envahi le salon. Depuis, ils n'ont plus jamais voulu que je mette ce DVD dans le lecteur, même en leur proposant de voir les autres épisodes. Plusieurs fois j'ai tenté une approche:
"Et si on mettait Babar? Y'a longtemps que vous ne l'avez pas regardé...
Noooooooon, nooooon maman, pas le sanglier!!!!! (le facochère en fait) Il fait trop peur!
Depuis, le DVD tout neuf croupit au fond du tiroir. J'attends qu'ils aient environ 15 ans pour le ressortir...

Bref.

Retour du cinéma. A table.
Le repas se passe quasiment dans le silence. Et chez nous, c'est juste impossible ou alors quand ils sont malades...et comme ils ne sont jamais malades...
Y'a donc bien quelque chose qui cloche.
Les seules phrases qu'ils prononceront auront pour sujet "Emilie Jolie" et la sorcière.
Mouais, encore un mauvais signe?

Oui. Oui c'était même un TRES mauvais signe.
Et je peux dire que cette sale merdeus d' Emilie m'a coûté une nuit de sommeil.
A 23h, après de nombreux levers, de mots doux ou pas pour consoler tantôt l'un tantôt l'autre, je me suis retrouvée sur le tapis de la chambre de Merguez, Merguez dans son lit et Chipolata sous le lit de son frère (sur un matelas quand même). J'ai donc passé la nuit au milieu des grincemments de dents de Merguez, de la veilleuse qui m'éblouissait même les yeux fermés, des ronflements de Chipolata et des playmobils qui me regardaient d'un air bizarre.
Oui je peux le dire, Emilie Jolie m'a pourri ma nuit, elle qui a pourtant bercé mon enfance (j'ai toujours le 33 tours!)...C'est fini!

jeudi 10 novembre 2011

Le jeu des fruits

Bon je ne fais pas de pub, je n'ai pas d'action chez un fabriquant de jeux ou de jouets...Je veux juste donner juste de temps en temps mon avis sur certains jeux, jouets, dessins animés... que j'aurais pu tester...et pouvoir partager mes coups de coeurs ou mes "non coup de coeur" (désolée je me suis bien creusé la tête mais je n'ai pas trouver de contraire à cette expression...Si ça vous vient...)...

Je vais donc commencer par ce jeu de cartes tout simple (c'est en général les plus simples que je préfère!): Le Jeu des Fruits.
Des cartes avec des fruits (prunes, oranges, fraises, bananes et poires) dessinés. Pour pouvoir poser une carte sur celle de l'adversaire, il faut avoir un nombre supérieur de fruits. Le gagnant est celui qui a posé toutes ses cartes. On travaille donc la notion de plus que et moins que. Ouais, vous me direz "c'est l'instit qui parle"! P't être. M'en fiche, mes lardons adorent y jouer, ils sont même capables d'y jouer rien que tous les 2... C'est pas bon ça?

mardi 25 octobre 2011

Ravioles et spaghetti

La bouffe, voilà bien un domaine sur lequel nos lardons ne nous ont jamais de "problème"...ils sont même faciles sur ce terrain-là, mais je crois l'avoir déjà évoqué sur ce blog...

Voici juste la preuve qu'ils mangent de tout et sans quasiment rechigner:

Des brocolis vapeur et sans assaisonnement....ça vous dit????



Pas moi en tous cas........

Ah oui au fait, nous avons racheté une parcelle du champ du paysan d'à côté pour faire un grand potager l'année prochaine et ouvert un compte épargne spécial "bouffe pour plus tard"...Non, ce n'est pas la crise qui nous effraie, nous anticipons juste l'adolescence de nos rejetons.

J'ai souvent ce petit flashforward qui me vient en tête:  "maman, on est rentré du rugby, on crève la dalle, qu'est-ce t'as fait à grailler????"

Si je devais leur donner un deuxième prénom se rapportant à la nourriture je choisirai sans le moindre doute "spaghetti" pour N. et "ravioles" pour A.
Mon n°1 serait prêt à tout (je dis bien à tout), pour manger des ravioles. A n'importe quelle heure de la journée et sans même avoir vraiment faim, il est prêt à s'attaquer à une assiette de ravioles. Je n'arrive même plus à le regarder quand il en mange, il en est écoeurant.
Le paquet de 4 plaques? Je suis sûre que dans les grands jours, il est capable de le manger à lui tout seul. Faîtes l'essai, vous verrez combien de plaques vous êtes capables de manger...
En général, il s'assure toujours, avant de commencer, qu'on a bien acheté 2 paquets...oh purée l'angoisse...Si jamais il n'en avait pas pour sa faim...

Du coup, je suis obligée de faire le plat préféré de N. peu de temps après, histoire de ne pas faire de jaloux...
N. est donc pas mal non plus avec les spaghetti, et lui a une technique très efficace : il les avale quasiment sans les mâcher (pas la peine de s'affoler, les spaghetti sont quand même préalablement coupés) pour qu'il puisse en manger plus en moins de temps...

Et si le rot, dans certains pays arabes est une manière de dire qu'on a bien mangé, que le repas était bon, alors je dois être une super cuisinère...Vous me suivez?
Oui, je vous le confirme, j'ai bien 2 petits cochons à table.
La finesse? Pffffiouuuu, Y'a lontemps qu'on la mise au placard...

dimanche 16 octobre 2011

Au téléphone

Je n'y arrive pas, non décidément je n'y arrive pas!
.........A déterminer lequel de mes fils me parle au téléphone...Hmmm.
Bon d'accord, j'ai une chance sur deux. Mais je n'ai pas envie de faire jouer le hasard, je veux reconnaitre mes fils quand je les ai au bout du fil. Objectivement, je trouve que ça craint...

Je me suis toujours vantée d'avoir été infaillible sur la reconnaissance physique de mes enfants. C'est vrai que j'ai toujours su les différencier, même tout petits, même avec un casque de ski sur la tête, même habillés de façon identique...Non mais ! J'suis leur mère quand même!
Par contre je n'ai jamais avoué que pendant très longtemps je n'ai pas su qui pleurait au milieu de la nuit. On faisait même des paris avec super-papa : "moi je crois que c'est ......... Ben non, moi je crois que c'est ........bon faut aller voir quand même....J'avais raison nananère, c'était bien............ "
Ça ne faisait pas avancer le Schmilblick mais celui qui réussissait le plus souvent pouvait se vanter de mieux connaitre ses enfants. Puéril, je sais!
Et puis en grandissant, les lardons se différenciant de plus en plus dans leur caractère, leur voix et leur façon de pleurer n'étaient plus les mêmes, je pouvais donc savoir qui m'appelait et qui pleurait.
Ouf! Soulagée!
Mais.
Mais impossible de les distinguer au téléphone. Vraiment impossible. On le reconnait (et je dis bien on, super-papa étant dans la même galère). A chaque fois qu'on les a au bout du fil, on est obligé de demander "t'es qui toi?"
Oh la loose! J'ai honte! Pour l'instant, cela ne semble pas trop les déranger, comme le fait de devoir dire à quelqu'un en face d'eux : "mais non moi suis pas..., suis....!". Mais dans quelques années, y'a des chances qu'ils nous le reprochent: "bon papa-maman, faudrait p'tre faire un effort!" Pourtant on fait des efforts pour essayer de trouver des intonations spécifiques à chacun mais autant "en direct", on en distingue plein, autant à travers le combiné, on est foutu!

Reste plus qu'à leur apprendre à se présenter au tout début de la conversation: "bonjour papa-maman, c'est ..."

lundi 8 août 2011

Relation mère-fils numéro1

Depuis tout petit, numéro 1 (Obélix pour les plus intimes) est très proche de son père. Son frère a toujours été proche aussi mais d'une manière moins exclusive. Pendant très longtemps, je n'avais pas l'honneur de le lever le matin, de l'attacher dans la voiture, de lui donner à manger, de l'habiller et de le laver si son papa était là. Non, pas moyen, pas négociable. Ca m'agaçait au plus au point mais c'était un combat qu'il avait gagné dès le départ et je me persuadais que ça passerait. La fusion mère-fils n'était donc pas un concept qui pouvait s'appliquer à nous.

Hmm, hmm, sauf qu' à 3 ans et demi, c'était toujours la même histoire. Ouais, alors c'est sûr que pour certaines choses j'étais du coup tranquille surtout quand numéro 2 avait décidé de jouer la même comédie (très très souvent d'ailleurs). Je m'asseyais dans la voiture et j'attendais que super-papa ait terminé d'attacher les 2 loustics; je mangeais tranquillement (ouais, le mot est un peu fort), pendant que super-papa donnait à manger aux 2 oisillons becs ouverts...
Mais, il faut l'avouer, j'ai souvent ressenti une très grande frustration.

Et depuis quelques mois, Ô miracle, j'ai droit moi aussi à quelques moments de gloire notamment quand je suis sollicitée pour le lever du matin ou la douche. La tendance est loin de s'être inversée mais je me contente et je profite de ces rares opportunités.
Tout ça pour dire que numéro 1 a, semble-t-il (je ne veux pas torp m'avancer), commencé un petit complexe d'Oedipe (léger, le complexe, léger mai peut-être juste comme il faut...).
Notre relation change, enfin, disons plutôt que c'est lui qui fait changer notre relation. Il est devenu depuis quelques semaines plus câlin, voir même très câlin quand il se faufile sur mes genoux à la fin du repas, quand il me saute au cou alors que je suis en plein rangement, ou quand il me fait un bisou à la volée. Il cherche à me séduire par son sourire, avec ses "s'il te plait maman, s'il te plait, s'il te plait..." et ses yeux de tombeur.
Bien sûr, moi, je fonds et super-papa n'oublie pas de me glissser discrètement "Tu sais qu'il va te mener par le bout du nez celui-là..."
Non c'est pas vrai!
Mon fils me charme, c'est tout et je sais être vigilante!
Enfin j'espère...
M'en fiche, c'est tellement bon!

Pour terminer, voici une petite discussion illustrant la tendance du moment chez numéro1:
Il y a quelques jours, nous étions tous les 3 en plein repas quand il me lâche entre 2 bouchées:
- maman, tu me montres tes nénés!
- Euh, ben non pas là et puis je ne vais pas te montrer mes nénés comme ça
- Mais siiii!
- Mais non je te dis.
- Ben, quand tu te déshabilles, tu me montres bien tes nénés!
- .....euh, ben, euh......, tu veux encore des spaghetti?

Faudrait peut-être que je me fasse un peu plus discrète quand je m'habille ou me déshabille...


mercredi 27 juillet 2011

Gordes
Roussilon

La plage du camping


Le village des Bories








Le sentier des ocres à Roussillon




Nous sommes de retour de nos vacances dans le luberon (dire lubeuron et non lubéron parait-il...). Ouaip, nous l'avons fait! 2 semaines en mobilhome avec 2 monstres enfants de 4 ans.
Et nous avons résisté.
Nous avons été fort pour ne pas rentrer au bout de 3 jours!
Non mais sans déconner, qu'est-ce qui nous a pris de réserver 14 dodos dans une boite de 20m²???? Mais où avions-nous la tête? Peut être le froid du mois de janvier nous avait geler les neurones...

Parce que quand tu pars en mobilhome (que j'appellerai maintenant MH), il faut être prévenu de quelques points importants:

- Tout d'abord, il faut savoir que la température intérieure varie beaucoup:

* température agréable de 9h à midi: dommage, c'est l'heure où tu pars faire un peu de tourisme ou quelques courses pour le repas de midi...
* de midi à 17h, augmentation progressive de la tempérautre jusqu'à 35° : là, tu tentes de faire la sieste et de la faire faire aux minots parce que de toutes façons il n'y a vraiment que ça à faire par cette température...(conseil: prendre l'option mobilhome climatisé),
* 30° à 23h : tu essaies de faire un peur courant d'air mais y'a pas d'air!
* 15° à 4h du mat' (là, tu cherches désesperément dans le noir ta couette, ton sweat et tes chaussettes, hmmm, c'est vachement moins la classe que lorsque tu t'es couchée quelques heures auparavent en nuisette.

- Connaitre le principe de la douche écossaise: il semblerait que les gérants des camping de MH untiliseent cette technique bien à eux pour que tu ne restes pas trop longtemps sous la douche et donc que tu ne coutes pas trop cher. En tous cas, au bout de 2 semaines, je ne m'y étais toujours pas habituée. En tous cas c'est une constante que j'ai remarqué les 4 fois où nous sommes partis en MH.

- Connaitre l'effet papillon dans un MH: tu te demandes bien ce que ça peut être??? Et bien c'est lorsqu'un lardon se retourne dans la nuit à l'autre bout du MH (bon d'accord l'autre bout n'est pas très loin mais quand même dans une autre pièce séparé par le salon-cuisine-salle à manger) fait trembler tout le MH à te réveiller au milieu de la nuit. Au début je me suis dit que 4 malabards devaient nous faire un blague en déplaçant la cabane dans le camping. Et puis je me suis dit qu'il devait y avoir une autre solution...En tous cas, pas moyen d'aller aux toilettes discrètement. Une vague de vibration se fait entir dès que tu poses un pied par terre.


- S'entrainer à marcher en crabe quelques jours avant d'arriver au MH. Pourquoi??? Disons que cela peut te préparer à circuler autour de ton lit, à accéder à tes enfants s'ils sont couchés, ou même tout simplement à se croiser dans le MH. Soyons bien clair, il est impossible de "s'activer" à 2 en même temps. Si l'un prépare à manger, l'autre est obligé d'aller lire son bouquin sur la terrasse. Il faut juste installer un tour de rôle (normalement)...

Allez, je râle, je râle mais n'empêche qu'on a passé de très bonnes vacances. Les lardons nous demandent déjà quand on va retourner "à la petite maison" et y'a des chances pour qu'on remette ça l'été prochain. Nous avons découvert une très belle ("le grand luberon") à l'abri du tourisme de masse et de l'agitation.

jeudi 30 juin 2011

3 semaines après...

Voilà presque 3 semaines que nous sommes dans notre nouvelle maison. Le déménagement s'est bien passé, l'emménagement aussi. C'est vraiment sans aucune nostalgie que nous avons fermé la porte de notre ancien appartement. Pourtant, nos lardons sont "nés" ici. Je me rappellerai toujours le moment où, revenant juste de la maternité, nous les avons couchés dans le même petit lit à barreaux, tous les 2 dans le sens de la largeur...de peur de les séparer trop vite...

Non, malgré cela, aucune nostalgie.

Une de nos interrogations concernant ce déménagement, était la réaction de nos lardons devant leur séparation durant la nuit. Avoir une nouvelle maison était aussi pour eux le moment d'avoir une chambre chacun et de dormir pour la première fois de leur vie dans 2 pièces différentes. Bien sûr, on leur avait expliqué la chose bien avant. Mamie Monique avait même acheté avec eux les lettres de leurs prénoms pour les mettre sur la porte de leur chambre. C'est vrai qu'on n'avait pas cherché à avoir leur opinion, mais comme ils n'exprimaient pas de réticence au premier abord, on s'est dit que ça pouvait le faire. En tous cas, ils avaient bien compris puisqu'ils en avaient même parlé à la maîtresse...
Et..........tout s'est bien passé, comme pour les autres nuits depuis. Alix a seulement dit le premier soir "mais moi je vois pas Noa, je veux voir Noa!" et puis c'est tout. Pas de drame, ni de peur visible.
Maintenant, ils se disent "Bonsoir Noa, bonne nuit Alix, à demain".
Du coup, le soir, ils ne peuvent plus faire la java, ni se fendre la poire comme ils le faisaient avant. Résultat, au lieu de mettre 1h30 pour s'endormir, en 40 minutes max, ils s'endorment. Et pour nous, c'est un vrai changement...

mercredi 8 juin 2011

Dans 2 dodos...

Chez nous, comme je crois dans beaucoup de familles avec enfants en bas-âges, l'unité de temps est le "dodo": on va à la piscine dans 2 dodos, on a chez papi-mamie pendant 3 dodos...bien sûr pour préciser les choses, on utilise les termes "gros dodo" et "petit dodo"...
N'empêche, c'est bien pratique et je trouve que cela aide beaucoup mes lardons pour leur "structuration temporelle", étant donné que les autres termes temporaux sont loin d'être acquis: jour, matin, soir, midi...pffff, y'a du boulot! Des exemples:" A midi, au petit déjeuner, je veux manger de la brioche..." ou "ce soir après le gros dodo, je veux regarder un dessin animé..." Bref, la confusion règne.
Le "dodo", donc est bien utile et surtout, on est au moins d'accord sur ce dont on parle, eux et nous, il n'y a pas de confusion possible et donc de prise de bec parents-enfant.

Tout ça pour dire que ....."on va dormir dans la nouvelle maison dans 2 dodos"...Oui, vendredi, nous devrions passer notre première nuit dans notre maison. Fini l'appartement 3 pièces, vive la maison 4 pièces ET jardin!
Les cartons sont prêts, cela signifie aussi que c'est un bordel désastre! Les murs sont dépouillés, les matelas par terre, certains meubles démontés, mon ordinateur sur 2 cartons emplilés, les ampoules sans abajour, les armoires vides et bien sûr, du coup, les cartons entassés un peu partout...Y'a même de l'écho...Mais ce n'est qu'une transition et finalement, j'adore cette ambiance de départ iminent. Même l'odeur des cartons qui a envahit l'appartement me réjouit. En route pour une autre vie? Oui, oui, je n'ai pas peur de dire que passer d'un appartement à une maison va, allez, n'ayons pas peur des mots, changer notre vie!

mercredi 2 février 2011

Chantage.

Ces dernières semaines, Noa est devenu le spécialiste de l'intimidation affective et ce, autant avec son frère qu'avec nous.
Il a commencé par dire de temps en temps à Alix: "Tu me prêtes ce jouet, sinon, je ne suis plus ton copain!" J'imagine que l'expression vient tout droit de la cour de récréation où il faut bien apprendre à s'imposer au milieu de tous les enfants, et comme il n'est du genre à se laisser faire, il a rapidement compris le pouvoir de cette phrase.
Son frère étant une vraie "crème" avec lui, Noa a souvent, très souvent gain de cause.
Et puis voyant que ça marchait avec les copains et avec son frère, il a dû se dire "autant essayer avec papa et maman". C'est comme ça qu'un soir, après lui avoir refusé je ne sais plus quoi, il me dit avec un aplomb démesuré: "sinon, moi suis plus ta maman!"
Bon.
Comment commencer.
Dans un premier temps, la confusion m'a fait rire (intérieurement quand même!) et puis il a bien fallu que je lui explique que :
* Premièrement: je serais TOUJOURS SA MAMAN qu'il le veuille ou non et que donc il serait TOUJOURS MON FILS!
* Deuxièmement: on ne dit pas ça à sa maman adorée, que ce n'est pas gentil, non mais petit impertinent!

En même temps, je crois qu'il n'avait pas du tout l'intention d'être gentil avec moi sur ce coup-là.

Faut croire que ma remarque ne lui a fait ni chaud ni froid puisque une fois super-papa rentré, à la première remarque de ce dernier, Noa lui a rétorqué : "ben sinon, moi j'suis plus ton papa!" Même explication de son papa, histoire qu'il comprenne bien que ses parents ont le même avis...

Tout ça pour dire que maintenant, Noa a intégré la moitié de notre remarque en nous disant à la moindre occasion "ben sinon, moi j'suis plus ton fils!"
C'est charmant, non?

dimanche 30 janvier 2011

Reprise.




C'est après avoir passé une bonne journée que je me décide à re-partager quelques moments de notre vie de famille. Les journées se ressemblent un peu trop à mon goût depuis quelques semaines: prise de bec et de tête avec nos lardons s'enchainent à une fréquence un peu trop élevée alors à part râler, je ne savais pas trop ce que j'aurais pu raconter d'autre.


Donc voilà, nous avons fuit la grisaille de ce dimanche en prenant un bol d'air au ski. Poussés aussi par nos lardons qui nous réclamaient d'aller "faire du ki" depuis 2 semaines, nous avons retrouvé papi Jm sur les pistes de l'Alpe du Grand Serre. Nos lardons étaient A FOND: Alix me demandait sans arrêt "maman, on va en faire encore après manger? Moi j'ai envie!" ; Noa lui me disait "maman, je veux prendre le téléski tout seul..."ou " moi je descends tout seul, je va vite." Et nous, on étaient super-fiers de leurs progrès.

Bref, tout le monde était détendu et on a pu profiter pleinement de notre dimanche en famille. Pas de râleries, pas de chouinage, pas de disputes. Bref, ça coulait, ça roulait... et c'était naturel. Pour ne pas avoir connu ça depuis quelques temps, je peux dire que CA FAIT DU BIEN!