mardi 25 octobre 2011

Ravioles et spaghetti

La bouffe, voilà bien un domaine sur lequel nos lardons ne nous ont jamais de "problème"...ils sont même faciles sur ce terrain-là, mais je crois l'avoir déjà évoqué sur ce blog...

Voici juste la preuve qu'ils mangent de tout et sans quasiment rechigner:

Des brocolis vapeur et sans assaisonnement....ça vous dit????



Pas moi en tous cas........

Ah oui au fait, nous avons racheté une parcelle du champ du paysan d'à côté pour faire un grand potager l'année prochaine et ouvert un compte épargne spécial "bouffe pour plus tard"...Non, ce n'est pas la crise qui nous effraie, nous anticipons juste l'adolescence de nos rejetons.

J'ai souvent ce petit flashforward qui me vient en tête:  "maman, on est rentré du rugby, on crève la dalle, qu'est-ce t'as fait à grailler????"

Si je devais leur donner un deuxième prénom se rapportant à la nourriture je choisirai sans le moindre doute "spaghetti" pour N. et "ravioles" pour A.
Mon n°1 serait prêt à tout (je dis bien à tout), pour manger des ravioles. A n'importe quelle heure de la journée et sans même avoir vraiment faim, il est prêt à s'attaquer à une assiette de ravioles. Je n'arrive même plus à le regarder quand il en mange, il en est écoeurant.
Le paquet de 4 plaques? Je suis sûre que dans les grands jours, il est capable de le manger à lui tout seul. Faîtes l'essai, vous verrez combien de plaques vous êtes capables de manger...
En général, il s'assure toujours, avant de commencer, qu'on a bien acheté 2 paquets...oh purée l'angoisse...Si jamais il n'en avait pas pour sa faim...

Du coup, je suis obligée de faire le plat préféré de N. peu de temps après, histoire de ne pas faire de jaloux...
N. est donc pas mal non plus avec les spaghetti, et lui a une technique très efficace : il les avale quasiment sans les mâcher (pas la peine de s'affoler, les spaghetti sont quand même préalablement coupés) pour qu'il puisse en manger plus en moins de temps...

Et si le rot, dans certains pays arabes est une manière de dire qu'on a bien mangé, que le repas était bon, alors je dois être une super cuisinère...Vous me suivez?
Oui, je vous le confirme, j'ai bien 2 petits cochons à table.
La finesse? Pffffiouuuu, Y'a lontemps qu'on la mise au placard...

dimanche 16 octobre 2011

Au téléphone

Je n'y arrive pas, non décidément je n'y arrive pas!
.........A déterminer lequel de mes fils me parle au téléphone...Hmmm.
Bon d'accord, j'ai une chance sur deux. Mais je n'ai pas envie de faire jouer le hasard, je veux reconnaitre mes fils quand je les ai au bout du fil. Objectivement, je trouve que ça craint...

Je me suis toujours vantée d'avoir été infaillible sur la reconnaissance physique de mes enfants. C'est vrai que j'ai toujours su les différencier, même tout petits, même avec un casque de ski sur la tête, même habillés de façon identique...Non mais ! J'suis leur mère quand même!
Par contre je n'ai jamais avoué que pendant très longtemps je n'ai pas su qui pleurait au milieu de la nuit. On faisait même des paris avec super-papa : "moi je crois que c'est ......... Ben non, moi je crois que c'est ........bon faut aller voir quand même....J'avais raison nananère, c'était bien............ "
Ça ne faisait pas avancer le Schmilblick mais celui qui réussissait le plus souvent pouvait se vanter de mieux connaitre ses enfants. Puéril, je sais!
Et puis en grandissant, les lardons se différenciant de plus en plus dans leur caractère, leur voix et leur façon de pleurer n'étaient plus les mêmes, je pouvais donc savoir qui m'appelait et qui pleurait.
Ouf! Soulagée!
Mais.
Mais impossible de les distinguer au téléphone. Vraiment impossible. On le reconnait (et je dis bien on, super-papa étant dans la même galère). A chaque fois qu'on les a au bout du fil, on est obligé de demander "t'es qui toi?"
Oh la loose! J'ai honte! Pour l'instant, cela ne semble pas trop les déranger, comme le fait de devoir dire à quelqu'un en face d'eux : "mais non moi suis pas..., suis....!". Mais dans quelques années, y'a des chances qu'ils nous le reprochent: "bon papa-maman, faudrait p'tre faire un effort!" Pourtant on fait des efforts pour essayer de trouver des intonations spécifiques à chacun mais autant "en direct", on en distingue plein, autant à travers le combiné, on est foutu!

Reste plus qu'à leur apprendre à se présenter au tout début de la conversation: "bonjour papa-maman, c'est ..."